mercredi 18 août 2010

Le test de paternité et ses conséquences sur la famille


Le marché des tests de paternité est en pleine expansion sur internet, malgré le fait qu’en France, la réglementation reste très contraignante, et autorisée que dans le cadre de procédures judiciaires.
Les tests de paternité sont propices à justifier les soupçons d’infidélité, à aviver les querelles autour des pensions alimentaires ou des héritages… et à chercher la réponse à ses doutes dans l’ADN.
Pour Jean-Jacques Cassiman, directeur du Centre de génétique humaine de l’université de Louvain (Belgique), les conséquences de cet accès croissant à la vérité biologique risquent bien d’être aux antipodes de “la paix de l’esprit” et de “la fin des troubles émotionnels” promis par certaines entreprises commerciales. “Si problème il y a, le recours aux tests ADN ne fera que le déplacer, voire l’amplifier”, affirme ce chercheur de réputation internationale, qui se dit “résolument contre” la banalisation sans contrôle de cette pratique.
En revanche, Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste à la maternité du CHU de Nantes, craint, elle, que le lien biologique, dans le futur, soit au contraire de plus en plus valorisé. “Dans une société anxiogène comme la nôtre, qui ne sait plus très bien définir ce qu’est la famille, il peut être tentant de chercher son identité à travers son ADN, remarque-t-elle. Le problème, c’est que ce n’est pas l’appartenance biologique qui fait la filiation…”
Président du Comité consultatif national d’éthique, le docteur Didier Sicard redoute lui aussi que l’accès libre à ces tests ne survalorise la paternité biologique. “La paternité sociale a pour avantage d’être complexe, ouverte, multiple, de permettre à la société de faire “comme si”, et de contourner la réalité humaine dans ce qu’elle a de plus trivial”, estime-t-il. “Si le recours à ces tests se banalise, la filiation biologique risque de prendre une importance démesurée. Alors qu’elle est parfois tellement pauvre, dans les faits, par rapport à la filiation sociale…”
En cas de conflit entre plusieurs “pères”, lequel alors l’emportera sur l’autre ? Celui qui a conçu l’enfant ? Ou celui qui a créé des liens sociaux avec lui et participé à son éducation ? Et quels garde-fous imaginer, pour éviter de livrer cette question au seul marché Internet ? Dans ce domaine, le droit aura sans aucun doute un rôle majeur à jouer. Saura-t-il, à l’échelle nationale ou internationale, renforcer la filiation sociale, afin de protéger les intérêts de l’enfant ?
“En cas de séparation et de garde de l’enfant, le recours possible aux tests de paternité, par son existence même, pourrait légitimer les pères dans leurs sentiments et dans leurs droits. Le test de paternité, c’est comme un accès direct à l’enfant, qui ne passerait plus par le regard de la mère”, résume Eric Verdier, psychologue à la Ligue française pour la santé mentale.
A cela près que ce test, demain, pourra également se faire in utero. Grâce à la présence des cellules foetales circulant dans le sang maternel, on pourra bientôt l’effectuer avant le troisième mois de gestation. Verrons-nous alors des mères choisir de garder ou non leur bébé selon le père que désignera le test ?

Legislation juridique et test de paternité

Dans la plupart des pays européens et même mondiaux, le test de paternité est autorisé et complètement l’égal, on peu s’en servir également devant les tribunaux, puisqu’il a une valeur juridique.
En France, cela est tout autre, le test de paternité est strictement encadré par les lois françaises. En effet la loi française, autorise le test de paternité que si celui-ci à été autorisé par un tribunal.
Cette procédure s’inscrit dans le cadre d’une action judiciaire très encadrée permettant de faire reconnaître une filiation, la contester ou en tirer les conséquences financières.
Un avocat est obligatoire pour cette procédure judiciaire, l’expert chargé de procédé à l’analyse ADN est a l’appréciation du juge.
Toutes autres formes de test ADN est punie par la loi d’une peine maximum d’un an d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende. (selon l’article 226-28 du Code pénal)
Le père présumé n’est pas forcé d’effectuer ce test de paternité, mais si celui-ci refuse le juge pourra alors en tiré des conséquences qui pencheront en faveur de la mère lors de la procédure judiciaire.
Ce parcourt juridique est long et fastidieux, cela peur allé de 2 à 3ans voir plus dans certain cas. Pendant ce temps l’enfant grandi…le ou les pères présumés, les grands parents ainsi que toute « la famille » s’attachent et crée des liens familiaux.
Il est parfois très dur d’apprendre que l’on n’a aucun lien de parenté avec l’enfant. On perd alors tous ces droits (et ceux du jour au lendemain). L’enfant devient un étranger et il faut s’y résigner, même s’il ont a été son « papa » pendant de nombreuses années.
D’après les français, La loi française envers les tests de paternité n’est plus adapté aux familles d’aujourd’hui, c’est pourquoi de plus en plus se tournent vers des pays étranger (Belgique, suisse), là ou le test de paternité est légal.
Cela leurs permet d’avoir une réponse quasi immédiate et à un prix pas cher.
En effet de nombreux laboratoire étranger propose des test de paternité sur internet à des prix défiant toutes concurrences ! C’est le cas du laboratoire Canadien Europaternite.

Europaternite - Test de paternité a l'étranger

Qui peut demander un test génétique de Paternite ?
Lorsque la question de savoir qui est le père biologique de l’enfant se pose, le test d’ADN peut aider une mère et son enfant à désigner le père biologique, car par la suite, pour le bien-être de l’enfant, le père devra probablement prendre ses responsabilités ou s’impliquer davantage dans la vie de l’enfant
Dans d’autres situations, c’est le père qui souhaite prouver sa paternité.
Donc la mère, le père présumé, le tuteur de l’enfant peut demander à ce qu’un test de paternité soit fait.
Si le père présumé est décédé ou absent, ses parents pourront participer à ce test à sa place.
EuroPaternité recherchera de cette façon l’ADN du père et la précision du test sera aussi grande que si le père présumé avait lui même fourni un échantillon.
Quels sont les échantillons requis?
L’échantillon le plus commun aujourd’hui pour le test de paternité est l’échantillon buccal. C’est une procédure indolore qui ne nécessite que le frottement d’une sorte de coton-tige à l’intérieur de la bouche.
Le test prénatal et les tests impliquant une personne décédée sont également possibles en utilisant différents spécimens (Exemple: liquide amniotique, prélèvement de placenta, cheveux ou poils, sang séché, tissus humain, muscle, moelle osseuse etc. ..).
Quelle précision doit-on exiger ?
Lorsque l’on choisit le laboratoire à qui l’on confiera le test, il est important de demander quelle sera la précision garantie. On pourrait croire que 95% ou 99,00% soit satisfaisant et pourtant il en est tout autrement. Par exemple, si l’on obtient un résultat de 95% dans un test de paternité, cela signifie qu’une personne sur vingt a les mêmes gènes que le père présumé de l’enfant. Plus le pourcentage de garantie est élevé, moins il y a de risques d’erreurs.
EuroPaternité vous apporte la qualité, la fiabilité, et la confiance d’un test dont la certitude dépasse les 99,9999%
EuroPaternité vous offre les services d’un laboratoire aux normes les plus strictes, équipé d’un matériel ultra moderne à la pointe des technologies les plus avancées. Les tests exécutés ne laissent aucune place à l’erreur humaine. C’est la raison pour laquelle la fiabilité des résultats est de plus de 99,9999%
EuroPaternité vous propose d’effectuer pour vous un test de Paternité dont la fiabilité est exceptionelle:
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A partir de quel âge un enfant peut-il participer au test ?
Il n’y a pas d’âge minimum. Le test d’ADN peut être fait même avant la naissance de l’enfant, Il s’agit alors d’obtenir un prélèvement de placenta ou un échantillon de liquide amniotique.
Il faut savoir que même si les obstétriciens qui font ces interventions sont extrêmement compétents, il y a un risque pour le bébé lors du prélèvement. Il est plutôt conseillé de faire le test à la naissance.
Au moment de l’accouchement, une petite quantité de sang ou une partie du cordon ombilical peut être prélevée.
Jonas Benhayoun,